Réglementation vitrine réfrigérée : ce qu’il faut savoir en France

Réglementation vitrine réfrigérée : ce qu’il faut savoir en France

Table des matières
Un projet d'achat d'équipement ?

La réglementation des vitrines réfrigérées en France a considérablement évolué au cours des dernières années, renforçant la protection des consommateurs et l’efficacité énergétique des équipements de réfrigération commerciale. Aujourd’hui, les commerçants et restaurateurs doivent désormais faire face à des normes encore plus strictes, tant sur les températures de conservation que sur l’utilisation de gaz réfrigérants, avec des objectifs précis en matière de réduction de l’impact environnemental.

réglementation vitrine réfrigérée

Les nouvelles obligations d’étiquetage énergétique, qui se sont étendues à de nouveaux types d’équipements depuis 2021, rendent obligatoire la classification de tous les appareils de réfrigération professionnels. Par exemple, des réfrigérateurs à portes vitrées aux gondoles réfrigérées, chaque appareil doit désormais être enregistré dans la base de données européenne EPREL et présenter un QR code permettant aux utilisateurs d’accéder à toutes les informations sur l’efficacité énergétique du produit. Cet étiquetage est fait pour aider les commerçants à choisir des appareils plus écologiques et performants, contribuant ainsi à des économies d’énergie à long terme.

La lutte contre les gaz à effet de serre est également un enjeu majeur de ces dernières annéese. Le règlement F-Gaz impose la suppression progressive des gaz à fort potentiel de réchauffement global (PRG), tels que le R404A, interdit depuis 2020, et le R134a, qui est interdit depuis 2022. Ces gaz, largement utilisés dans les équipements de réfrigération commerciale, sont remplacés par des alternatives plus respectueuses de l’environnement, comme le R290 (propane), avec un PRG extrêmement faible de 3. Cette transition énergétique fait partie intégrante des engagements climatiques de l’Union Européenne, qui vise une réduction de 79% des émissions de HFC d’ici 2030.

Enfin, l’obligation d’entretien et de maintenance des vitrines réfrigérées, couplée à des inspections régulières, garantit non seulement la durabilité des équipements, mais aussi la conformité des commerces aux normes. Une bonne gestion des équipements permet de prévenir des sanctions coûteuses et de maintenir une qualité de conservation optimale des produits alimentaires.

Cet article propose un tour d’horizon complet de la réglementation des vitrines réfrigérées en 2024 et pour les années à venir, des températures de conservation aux nouvelles normes énergétiques, afin de permettre aux professionnels de la restauration et de la distribution de se conformer aux exigences en vigueur.

Points-clés :

  • Respectez les nouvelles normes de température pour garantir la sécurité alimentaire.
  • Adoptez des vitrines réfrigérées conformes à l’étiquetage énergétique, obligatoire depuis 2021, en vérifiant la classe énergétique de A à G.
  • Remplacez les gaz réfrigérants interdits comme le R404A par des alternatives à faible PRG, comme le R290 (propane), pour respecter la réglementation F-Gaz.
  • Inscrivez tous vos appareils de réfrigération commerciale dans la base EPREL.
  • Planifiez une maintenance régulière de vos équipements (inspection des joints, contrôle du système frigorifique, nettoyage des filtres) pour éviter des pannes et garantir leur conformité.
  • Formez vos équipes aux bonnes pratiques de gestion des vitrines réfrigérées, pour éviter les erreurs de manipulation des températures ou l’utilisation de gaz non conformes.

 

Les températures de conservation des denrées alimentaires

La réglementation impose des températures strictes pour garantir la sécurité alimentaire et la qualité des produits conservés dans des vitrines réfrigérées. Ces normes, à la fois pour le froid positif et le froid négatif, sont à respecter pour éviter la prolifération de micro-organismes et la dégradation des denrées alimentaires.

Le froid positif

Le froid positif consiste à conserver les denrées à une température au-dessus de leur point de congélation, mais suffisamment basse pour empêcher le développement des bactéries. Ces produits restent frais sans congeler, préservant ainsi leurs qualités organoleptiques.

  • Viandes hachées : La législation impose une température de conservation inférieure à 2°C. En effet, les viandes hachées sont particulièrement sensibles à la prolifération bactérienne.
  • Mollusques vivants (huîtres, moules) : Ces produits peuvent être stockés à une température inférieure à 10°C, offrant une certaine flexibilité pour les commerçants tout en garantissant la fraîcheur du produit.

Ces températures sont directement issues de la réglementation (CE) n° 853/2004 et de l’arrêté ministériel du 21 décembre 2009, qui détaillent les exigences spécifiques pour les produits d’origine animale, particulièrement vulnérables à des écarts de température.

Le froid négatif

Le froid négatif, quant à lui, vise à congeler les produits pour arrêter toute activité biologique, permettant ainsi de conserver les denrées pendant des semaines, voire des mois.

  • Produits surgelés destinés aux consommateurs : La température réglementaire est fixée à -18°C, une norme européenne stricte pour bloquer toute réaction chimique ou biologique.
  • Produits professionnels moins sensibles : Certains produits destinés aux professionnels peuvent être conservés à -12°C, notamment dans le cadre d’une utilisation rapide et contrôlée.

L’importance de respecter ces températures est primordiale pour la sécurité alimentaire. Une augmentation de quelques degrés dans les vitrines réfrigérées peut entraîner une dégradation accélérée des produits et des risques d’intoxication alimentaire, une situation que les régulateurs cherchent à éviter.

Conséquences du non-respect des températures

Ne pas respecter ces températures de conservation peut entraîner des conséquences graves :

  • Risque pour la santé des consommateurs : Une mauvaise conservation peut favoriser le développement de pathogènes comme Listeria monocytogenes, particulièrement résistante aux basses températures et pouvant se développer dans des conditions mal contrôlées.
  • Sanctions légales : En cas d’inspection et de non-conformité aux normes, les commerçants risquent des amendes importantes, la suspension de leur activité, ou même des poursuites pénales en cas de mise en danger de la santé publique.

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Les obligations en matière d’étiquetage énergétique

Depuis mars 2021, l’étiquetage énergétique des équipements de réfrigération commerciale a été étendu pour inclure tous les appareils à portes vitrées et les gondoles réfrigérées. Cette réglementation vise à améliorer la transparence pour les consommateurs et à encourager les entreprises à investir dans des appareils plus économes en énergie.

L’étiquetage énergétique étendu en 2024

L’étiquetage énergétique, initialement limité à certains types d’appareils, est désormais obligatoire pour tous les types d’équipements de réfrigération commerciale. Cet étiquetage classe les appareils de A à G, où A représente les appareils les plus efficaces énergétiquement et G les moins performants. L’objectif est de rendre les choix d’équipements plus simples pour les commerçants et les consommateurs, tout en favorisant une réduction des émissions de CO₂.

  • Exemple d’étiquette : Un appareil noté A consomme environ 40% moins d’énergie qu’un appareil de classe D, ce qui se traduit directement par des économies sur les coûts d’exploitation.
  • Étiquetage obligatoire : Les distributeurs et revendeurs ne peuvent plus vendre d’appareils sans cette étiquette depuis le 1er mars 2021. Tout appareil en infraction doit être retiré du marché.

La base de données EPREL

Tous les appareils réfrigérés doivent être inscrits dans la base de données EPREL (European Product Database for Energy Labelling), qui centralise les informations sur l’efficacité énergétique des appareils disponibles à la vente dans l’Union européenne. Cela permet aux consommateurs et aux entreprises de vérifier les performances énergétiques des produits avant de les acheter.

  • Fonctionnement : Chaque appareil doit être équipé d’un QR code qui, une fois scanné, donne accès aux informations sur le produit dans la base EPREL, y compris la consommation énergétique et les caractéristiques techniques.
  • Exigences de conformité : Les fabricants doivent prouver que leurs équipements respectent les normes CE et fournir les résultats des tests issus d’un laboratoire accrédité. Les équipements non conformes ne peuvent plus être vendus en Europe.

Pénalités pour absence d’étiquetage

L’absence d’étiquetage ou la non-conformité aux normes énergétiques entraîne des sanctions sévères :

  • Interdiction de vente : Tout équipement ne respectant pas les normes doit être retiré du marché.
  • Amendes : Les fabricants et revendeurs qui ne se conforment pas à ces obligations peuvent être lourdement sanctionnés.

 

 

Réglementation sur les gaz réfrigérants (Réglementation F-Gaz)

La lutte contre les gaz à effet de serre dans la réfrigération commerciale est l’un des objectifs principaux de la réglementation F-Gaz, mise en place par l’Union Européenne. Cette réglementation impose une réduction progressive des fluides frigorigènes à fort potentiel de réchauffement global (PRG), afin de limiter leur impact sur le climat. Les gaz réfrigérants utilisés dans les équipements de réfrigération commerciale sont visés par des interdictions strictes et des objectifs de remplacement par des alternatives plus écologiques.

Réduction des gaz à effet de serre

La réglementation F-Gaz prévoit une réduction drastique de l’utilisation des hydrofluorocarbures (HFC), qui ont un effet de serre 100 à 300 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. L’objectif est de réduire de 79% les émissions de ces gaz d’ici à 2030, en encourageant les fabricants et les utilisateurs à adopter des réfrigérants à faible impact environnemental.

Interdictions successives

La réglementation impose des interdictions progressives sur l’utilisation des gaz réfrigérants à fort PRG :

  • Interdiction du R404A : En vigueur depuis le 1er janvier 2020, le R404A, qui a un PRG de 3922, a été le premier gaz largement utilisé à être interdit pour les nouveaux équipements de réfrigération.
  • Interdiction du R134a : Prévue pour 2022, cette interdiction concerne un autre gaz très répandu, le R134a, qui présente un PRG de 1430. Ces mesures visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre en supprimant progressivement ces gaz à fort PRG des équipements de réfrigération.

Adoption des gaz réfrigérants à faible PRG

Afin de répondre aux exigences environnementales, les entreprises doivent désormais se tourner vers des alternatives comme le R290, un propane hautement raffiné dont le PRG est extrêmement faible (3). Ce réfrigérant présente également des avantages opérationnels :

  • Capacité thermique élevée : Le R290 absorbe plus de chaleur que le R404A ou le R134a, ce qui permet une récupération de température plus rapide et une consommation énergétique réduite.
  • Aucun impact sur la couche d’ozone : Contrairement à d’autres réfrigérants, le R290 n’a pas d’impact sur l’appauvrissement de la couche d’ozone.

Ces réfrigérants naturels, bien qu’encore moins courants, constituent une solution de plus en plus adoptée dans la réfrigération commerciale en raison de leur efficacité et de leur impact environnemental minimal.

Sanctions pour non-conformité

Les entreprises qui continuent d’utiliser des gaz interdits ou ne respectent pas les exigences de la réglementation F-Gaz s’exposent à des sanctions :

  • Amendes importantes pour utilisation de gaz réfrigérants non conformes.
  • Obligation de remplacement des équipements fonctionnant avec des gaz interdits, ce qui peut représenter un coût important pour les entreprises.

 

 

Normes d’efficacité énergétique et d’écoconception

Avec la montée des préoccupations environnementales et les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les normes d’efficacité énergétique pour les équipements de réfrigération ont été renforcées. En 2024, la mise en conformité avec ces normes est essentielle pour limiter les coûts d’exploitation tout en réduisant l’empreinte carbone.

Exigences minimales de performance énergétique

La réglementation impose des exigences minimales de performance énergétique pour les appareils de réfrigération, en particulier ceux utilisés dans les commerces alimentaires. Ces normes sont directement liées aux classes énergétiques visibles sur les étiquettes des équipements, qui classent les appareils de A (le plus économe) à G (le moins performant).

  • Réduction de la consommation énergétique : Les appareils modernes permettent une réduction de 40% de la consommation énergétique par rapport aux anciens modèles. Cela représente une économie d’énergie significative pour les commerces qui renouvellent leurs équipements, avec un impact direct sur les coûts d’exploitation.

Subventions et avantages fiscaux

Pour encourager les entreprises à investir dans des équipements réfrigérés plus performants, certains pays européens, dont la France, ont mis en place des incitations fiscales :

  • Réductions de taxes : Jusqu’à 40% de réduction fiscale pour l’achat d’équipements écoénergétiques utilisant des réfrigérants à faible PRG.
  • Soutien aux entreprises écologiques : En plus des avantages fiscaux, certains pays offrent des subventions pour aider les entreprises à adopter des équipements respectueux de l’environnement.

Ces programmes sont conçus pour aider les entreprises à amortir le coût initial des équipements plus écologiques, tout en réalisant des économies à long terme grâce à une meilleure efficacité énergétique.

 

 

Maintenance et inspections obligatoires des vitrines réfrigérées

La bonne gestion des vitrines réfrigérées ne s’arrête pas à l’achat d’un équipement conforme aux normes. La maintenance régulière est cruciale pour assurer la durabilité des appareils et leur conformité continue aux réglementations. Des inspections régulières permettent également de prévenir les pannes coûteuses et de maintenir les performances énergétiques.

Fréquence et types d’inspections

La réglementation impose aux commerçants de respecter un calendrier strict de maintenance et d’inspections pour leurs vitrines réfrigérées :

  • Inspection mensuelle des joints d’étanchéité : Cette vérification permet de prévenir les pertes de froid, qui peuvent augmenter la consommation d’énergie et détériorer les produits.
  • Contrôle trimestriel du système frigorifique : Cette maintenance garantit que le système fonctionne de manière optimale, limitant ainsi les pannes coûteuses.
  • Nettoyage mensuel des filtres : Le nettoyage régulier des filtres permet d’optimiser l’efficacité énergétique des équipements.
  • Inspection générale semestrielle : Cette vérification permet de détecter les signes d’usure des équipements et d’éviter les défaillances.

Conséquences du manque de maintenance

Un entretien négligé ou irrégulier peut avoir des conséquences importantes :

  • Détérioration accélérée des équipements : Les appareils mal entretenus consomment davantage d’énergie et risquent de tomber en panne plus fréquemment.
  • Sanctions légales : En cas d’inspection par les autorités sanitaires, un manque de maintenance peut entraîner des amendes et des obligations de mise en conformité immédiate.

 

 

Les sanctions en cas de non-conformité

Le respect des normes en matière de vitrines réfrigérées n’est pas seulement une obligation légale, c’est aussi une question de responsabilité envers les consommateurs. Le non-respect de ces réglementations peut entraîner des sanctions financières et juridiques sévères, avec des conséquences à long terme pour les entreprises.

Amendes financières

Les entreprises qui ne respectent pas les normes de réfrigération imposées par la réglementation européenne et française s’exposent à des amendes importantes. Ces sanctions peuvent varier selon la gravité des infractions :

  • Absence d’étiquetage énergétique : Les distributeurs qui vendent des appareils non conformes à l’étiquetage énergétique ou qui ne sont pas inscrits dans la base de données EPREL peuvent être contraints de retirer les appareils du marché et payer des amendes substantielles.
  • Non-respect des températures de conservation : Une mauvaise gestion des températures de réfrigération, détectée lors d’une inspection sanitaire, peut entraîner des amendes, dont les montants peuvent varier en fonction du risque pour la santé publique.

Suspension d’activité

Dans les cas de non-conformité grave ou récidivante, les autorités peuvent imposer des mesures plus strictes, telles que :

  • Fermeture temporaire : Une suspension temporaire des activités peut être imposée jusqu’à ce que les équipements et les pratiques de l’entreprise soient conformes aux normes réglementaires.
  • Fermeture définitive : En cas de mise en danger avérée de la santé publique, notamment en cas d’intoxications alimentaires graves dues à des manquements répétés, les autorités peuvent aller jusqu’à la fermeture définitive de l’établissement.

Responsabilité civile et pénale

Les entreprises peuvent être tenues pour responsables en cas de dommages causés à leurs clients en raison de non-conformité aux normes de réfrigération. En cas d’intoxication alimentaire ou d’accidents liés à l’utilisation de gaz réfrigérants non conformes, la responsabilité civile et pénale des dirigeants peut être engagée, entraînant des poursuites judiciaires et des dommages-intérêts à verser aux victimes.

 

 

Cas pratiques et conseils pour une meilleure conformité

Conformément aux exigences de la réglementation en vigueur, de nombreux commerçants ont déjà mis en place des stratégies pour s’assurer que leurs équipements réfrigérés respectent les normes. Ces exemples pratiques permettent de mieux comprendre comment optimiser la gestion de la réfrigération dans un environnement commercial tout en minimisant les risques de sanctions.

Exemples concrets d’applications conformes

  • Mise à jour des équipements réfrigérés : Certaines chaînes de supermarchés ont procédé à des audits internes pour évaluer l’impact énergétique de leurs vitrines réfrigérées et ont remplacé les modèles anciens par des équipements plus performants (classe A ou B). Résultat : une réduction de leur consommation énergétique de 30 à 40%, accompagnée d’une baisse des coûts d’exploitation.
  • Passage aux gaz réfrigérants naturels : Plusieurs entreprises ont opté pour l’utilisation de réfrigérants à faible PRG, comme le R290, dans le cadre de la réglementation F-Gaz. Non seulement cela leur permet de respecter les nouvelles exigences, mais cette démarche améliore également leur image de marque auprès des consommateurs, soucieux des enjeux environnementaux.

Bonnes pratiques pour éviter les sanctions

Pour garantir la conformité des vitrines réfrigérées et éviter des sanctions coûteuses, plusieurs stratégies peuvent être adoptées :

  • Audits réguliers des équipements : Il est recommandé de réaliser des audits internes de tous les équipements réfrigérés afin d’évaluer leur performance énergétique, leur conformité avec les gaz réfrigérants autorisés, et le respect des températures de conservation.
  • Maintenance préventive : Un programme de maintenance préventive bien défini permet de détecter les problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques. Cela inclut l’inspection régulière des joints, des systèmes de réfrigération et des filtres pour s’assurer que l’efficacité énergétique et la sécurité sont maintenues.
  • Formation du personnel : Une formation régulière des employés sur les bonnes pratiques en matière de gestion des vitrines réfrigérées, notamment en ce qui concerne la manipulation des températures et des produits, est essentielle pour minimiser les risques d’erreur humaine.

 

 

Conclusion

L’année en cours marque un tournant décisif pour la réglementation des vitrines réfrigérées en France. Les exigences en matière de sécurité alimentaire, d’efficacité énergétique, et de gestion des gaz réfrigérants se sont durcies, obligeant les commerçants et restaurateurs à revoir leurs équipements et leurs pratiques. Le respect des normes de réfrigération n’est plus une simple formalité, mais un impératif pour garantir la qualité des produits, protéger la santé des consommateurs, et répondre aux enjeux écologiques actuels.

Les nouvelles obligations, qu’il s’agisse de l’étiquetage énergétique ou de l’adoption de gaz à faible PRG, visent à améliorer la transparence et la durabilité du secteur. Bien que ces mesures représentent un coût initial pour les entreprises, elles offrent des opportunités importantes en matière de réduction des coûts énergétiques et d’amélioration de l’image de marque.

Il est donc important pour les commerçants d’adopter une approche proactive en matière de conformité, en mettant à jour leurs équipements, en adoptant des pratiques de maintenance rigoureuses, et en sensibilisant leurs équipes aux nouvelles exigences. Se conformer à la réglementation en 2024 est non seulement une obligation légale, mais également un levier pour améliorer la compétitivité et garantir la pérennité de l’activité.

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A Propos de l'auteur
J. Chauveau
J. Chauveau

Passionné d'entrepreneuriat et de technique, je rédige la plupart des articles du site sur les sujets de froid commercial, d'équipements frigorifiques et de mobilier alimentaire.

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